vendredi, octobre 11, 2013

Salut à tous !
Voici revenu le temps des Portes ouvertes des artistes de Montreuil, qui débutent le 11 octobre par un vernissage et se termineront le dimanche 13 octobre !

Cette année encore Babeth et Alain nous ouvrent leurs portes et nous invitent à exposer chez eux, à leurs côtés.

voici donc la liste des invités de cette édition 2013 :

Babeth Chaussabel (notre hôtesse!) http://babethchaussabel.blogspot.fr/
qui continue d'exploirer les territoires du photographisme

Fabrice Holowecki Photo http://holowecki.blogspot.fr/
et ses fruits et légumes facétieux

Pierrick Lamoureux et ses Pixels en fusion

Quant à moi, je continue entre collages et bijoux (en cuir cette année) dont voici un bref aperçu !

Et comme chaque année un thème commun pour tous les artistes, qui est cette fois-ci celui du romantisme noir, "L'ange du bizarre" dont la magnifique expo au musée d'Orsay nous a beaucoup inspiré.

Nous espérons que vous aprécierez aussi le modeste l'hommage !





 On vous attend nombreux !!!!

bises automnales,
cend

vendredi, août 17, 2012

Au poil !

Lors des prochaines Journées Portes ouvertes des artistes de Montreuil (les 19, 20, 21/10/2012) où, bien sûr, vous viendrez tous (sinon sévices corporels et représailles terribles à prévoir) il y aura Moi (ben oui, désolée...) Babeth, Fabrice, Manu et Fred.

FRED, dont je voudrais ici vous présenter la démarche et le sujet des pièces qu’il exposera.
Fred est très sympa et aussi très drôle, mais je m’égare, ce n'est pas le sujet...
Il est aussi graphiste, et il a eu l'idée de traiter un sujet d'ordre universel : le poil !
Mais qui mieux que le principal intéressé pour définir sa démarche :

"Le thème de mes illustrations se résume en une phrase "Le poil est roi"
Tout d'abord, ce fut le sujet de mon projet de fin d'études à Penninghen en 2000.
C'est pour le moins un sujet universel, vous en conviendrez !
Les femmes et les hommes du monde entier y sont confrontés, tour à tour fascinés, intrigués ou littéralement dégoûtés. Qu’on n’en veuille plus, moins ou plus du tout, ce sujet ne laisse personne indifférent !
Je me suis donc posé la question : pourquoi ne pas le rendre plus "humain"? Pourquoi ne pas lui donner une vie à part entière, le mettre en scène, l'illustrer ?
Une première partie s'attachera à sa fortification, son soin, son hygiène, tout pour son bien être et sa beauté.
L'autre partie, à l'inverse, sera consacrée à son éradication sous toutes ses formes, voir sa souffrance.
Tout ça est évidemment à aborder avec beaucoup d'humour et de second degré, gageons que chacun y trouvera « son poil » !

Au niveau de la réalisation technique, je travaille avec Illustrator et Photoshop afin de créer un dessin numérique très propre à la limite du chirurgical.

Mes dessins seront exposés sur des plaques de plexiglas, sur lesquels ils seront imprimés.

Et pour illustrer le propos, voici quelques images !!!

À bientôt,


cend



mardi, décembre 06, 2011

Tak !

Chers amis,

Voici un petit résumé de mon escapade d'une semaine à Copenhague avec ma pote Val :

Le danois est grand, blond, il a les yeux bleus et il est plutôt pas mal de sa personne (si tant est qu'on affectionne les grands blonds !) mais la danoise pendue à son bras n'est pas mal non plus avec ses jambes de 2 mètres de long : la garce !

le danois parle une langue qui pourrait faire passer l'allemand pour une mélodie doucereuse et qui irrite rapidement le conduit auditif et peut-être même à plus long terme le côlon... mais au moins il parle un anglais impeccable ce qui facilité la communication voyez !

le danois habite un petit pays avec une grande ville pour capitale : Copenhague, 2 millions d'âmes mais ultra zen, grandes artères quasi désertes on se croirait parfois dans "28 jours plus tard" les zombies en moins, les vélos et canaux en plus, ce qui lui donne un petit air embrumé d'Amsterdam la ronde.
 
Le danois boit de l'aquivit, nous non : aoutch !
 
le danois est fort en design, exactement tel qu'on l'imagine : des matériaux nobles, du bois, du cuir, du verre, des lignes épurées et élégantes, une fausse simplicité sobre et naturelle. bon, au niveau des prix le danois abuse carrément, mais bon...

le danois ne veut pas de l'euro et comment lui en vouloir ? sa couronne nous fait très mal où je pense et glisse des doigts à une vitesse proche de celle de la lumière...

le danois a lui aussi un monument repaire comme la Tour Eiffel sauf que c'est une petite sirène à moitié nue qui se gèle sur son rocher tandis que des touristes du monde entier la mitraille sans pudeur aucune...

le mot de la fin : TAK ! le seul que j'ai appris et qui veut dire merci !

bises embrumées,

cend















mercredi, octobre 26, 2011

Chili, pays libre

Me voici revenue des Amériques mais du Sud cette fois-ci.


Nous partîmes (ma sœur, son amoureux et leur descendance : Elliott, 2-ans-et-demi-presque- 3, Taia, 6-mois, deux-dents-presque-3 et moi : « Tatie Drine ») au Chili.

Pays à l’étrange géographie : long mais pas large, une bande de terre courant sur toute l’Amérique du sud avec d’un côté l’Océan et de l’autre, la fameuse Cordillères des Andes (je l’ai survolée en arrivant : magique)

En résumé, quelques impressions chiliennes :

Ma phrase fétiche là-bas : « Hola ! non hablo espanol »… c’est con mais c’est la triste vérité ! (parce que je hablo pas trop mal anglais, je hablo un peu italien, je hablo plus grand-chose en allemand (qui s’en soucie ?) mais en espagnol je hablo rien du tout et comme les Chiliens sont à l’Amérique du sud ce que les japonais sont à l’Asie ça a donné de grands moments de solitude et quelques-uns de bravoure…

Ma boisson préférée : le pisco sour, l’apéro local avec du Pisco (eau de vie de raisins avec de la pomme et aussi du mais des fois, bref, c’est brouillon mais on s’en fout parce que c’est efficace !) du citron et du sucre ou sinon, le fameux vino chilien, qui n’est pas mauvais mais dans le genre plutôt sévèrement burné vous voyez, le soleil tout ça… et quand vraiment on avait soif il y avait aussi des jus de fruit dont le délicieux jus de framboises dont ma sœur a failli faire une OD.

Mon « manger » préféré : moi ? J’aime pas manger… mais bon je me suis forcée et j’ai aimé beaucoup les empanadas con queso (je déteste le fromage mais bon, encore une fois…), sinon globalement à part le poisson vaut mieux éviter les plats typiques un peu « merci j’ai pris 3 kilos rien qu’en le regardant »…
Et puis évidemment ne dérogeant pas à ma tradition personnelle j’ai mangé un Whopper dans un Burger King de Santiago (nobody is perfect)

Mon animal préféré : les phoques et les pélicans à Coquimbo, c’était beau, émouvant (Brigitte : tu sors de ce corps tout suite !!!!) non, sans dec c’était super classe !!!

Mon truc préféré : la gentillesse des chiliens, ils sont juste trop gentils, souriants, patients, quand j’ai entendu un mec râler grave j’ai su que j’étais revenue en France…

Mon autre truc préféré : (j’ai droit à autant que je veux c’est moi qui écrit !) les peintures, graffitis, pochoirs et mosaïques partout sur les murs, c’est un mélange hétéroclite de couleurs et de styles différents mais ça fait du bien aux yeux, genre cure thermale de la rétine : bonheur !

Le truc le plus freaky : les détecteurs d’UV dans la rue, ça a un côté « Soleil vert » angoissant genre grave : pas sortir, pas bouger, sinon toi mourir dans d’atroces souffrances !!!!

L’Histoire : on pourrait en résumer la partie fin du 20ème, début du 21ème par ce triangle : Allende/Pinochet/Bachelet, celui du milieu étant le salopard de cette histoire.

Ma ville préférée : Valparaiso sans aucun doute ! Cette ville est incroyable, avec ses collines, ses vieux ascenseurs et ses maisons multicolores perchées à perte de vue, c’est surréaliste et ce n’est pas pour rien que c’est classé au patrimoine mondial… et puis de toute façon, Santiago c’est pas beau (ça rime…), c’est super pollué, y’a trop de monde (6 millions de gens, soit 1/3 de la population du pays…)

Le héros de la nation : une véritable star au Chili, on lui voue un culte incroyable : Pablo Neruda, ancien consul, poète, décoré entre autres d’un prix Nobel de littérature et d’une légion d’honneur, homme de lettres donc, amateur de femmes et de liberté.


Parmi les quelques 600 photos que j’ai pris (je suis nulle donc je sécurise et puis mes neveux sont trop mignons) vous verrez ici une courte sélection de vues du Chili.

Et pour finir, je vous laisse avec ces mots de Neruda, extraits de son autobiographie, "J'avoue que j'ai vécu", parue à titre posthume en 74 :

«Je veux vivre dans un pays où il n'y a pas d'excommuniés.
Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette.
Je veux qu'on puisse entrer dans toutes les églises, dans toutes les imprimeries.
je veux qu'on n'attende plus jamais personne à la porte d'un hôtel de ville pour l'arrêter, pour l'expulser.
Je veux que tous entrent et sortent en souriant de la mairie.
Je ne veux plus que quiconque fuie en gondole, que quiconque soit poursuivi par des motos.
Je veux que l'immense majorité, la seule majorité : tout le monde, puisse parler, lire, écouter, s'épanouir.»


BESOS chiliens !
cend












mercredi, septembre 21, 2011

Portes ouvertes des artistes de Montreuil !

Les amis, nous y revoilà ! et c'est avec plaisir que  nous réitérons cette année l'expérience.
Babeth, Fabrice, Thomas et moi nous vous retrouverons avec plaisir le 14/10 à partir de 18h30 pour le vernissage et le 15 et el 16/10 à partir de 14H.

cend


welcome chez Bouts de ficelle !